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PICKGUARD STRATOCASTER 1954 MONSTER RELIC
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PICKGUARD STRATOCASTER 1954 MONSTER RELIC

MONSTER RELIC
(Code: MON-ST54)
359,00 €
500g
Jusqu'à 10X
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Description
PLAQUE PRE-ASSEMBLEE MONSTER RELIC FENDER STRATOCASTER 1954
Monster Relic c'est une toute petite équipe de passionnés de guitares vintage.
Basée à Singapoure, Monster Relic répare, restaure et reproduit à l'identique des pièces depuis le début des années 2000.
La société GUITAR ADDICTS (qui existe toujours et propose d'excellents produits) a été la première à importer les éléments MONSTER RELIC en France.
Cependant, la marque a eu du mal à répondre à la forte demande et n'a pas pu faire face au succès grandissant. Impossible à trois de faire à la main des milliers de pièces sans sacrifier la qualité... Cette qualité, on la retrouve justement aujourd'hui dans les pièces de la collection Master Relic proposés par Gotoh/Hosco et Montreux.

Monster Relic est devenu Swlabr Aged Parts (Swlabr fait référence à une chanson de Cream)
Nous avons réussi à obtenir quelques pickguards pré-assemblés afin de répondre à la demande d'une clientèle exigeante pour la customisation ou la restauration des vieilles Stratocaster dans un premier temps.
Les voici.
Nous avons essayé d'illustrer ces pickguards par des détails qui font de ces pièces une continuité dans le respect des détails.. Et une partie de l'histoire deu travail de Leo Fender.

Voici la toute première plaque de la série. Celle de 1954-1955

Tout d'abord le pickguard.
Les premières plaques de la Stratocaster sont en métal (finition Gold Anodized comme sur la N°1 de David Gilmour) ou en plastique comme celle proposée ici.
Sa particularité est de présenter une épaisseur de 1.5mm soit 0.06" (Puis 2 et 2.3mm par la suite).
La découpe est droite et non biseautée comme sur les pickguards multi-plis (ou les pickguards Squier 1 pli)
Le polystyrène utilisé par Fender est assez brillant et d'excellente qualité puisqu'il va conserver sa blancheur des années (voyez des photos des première Strat, on n'a pas l'impression d'avoir affaire à des plastiques de plus de 50 ans !).
Sur cette version, Monster Relic propose une finition N.O.S (New Old Stock) comme si on ouvrait l'étui d'une guitare oubliée depuis 1954. Le pickguard a donc perdu sa brillance et est légèrement jauni. Ce que Fender appelle "coquille d'oeuf" dans sa nomenclature actuelle.
Il présente 8 trous.

Les boutons
Sont singuliers et on les appelle parfois des "mini boutons" (mini skirts) ou "chapeau"
Ils sont plus petits que proposés par la suite. et présentent un peu la forme d'un chapeau par leur forme anguleuse.
Fender utilise également du polystyrène, un plastique assez fragile, ce qui fait que les angles sont parfois émoussés et arrondis. Tous comme les capots.
Ceux proposés ici sont très légèrement vieillis. Comme si la guitare était restée dans son étui sans être jouée depuis des années. Les côtés striés sont donc légèrement salis et les inscriptions dorées tirent vers le vert.

Les capots
Comme les boutons sont injustement appelés "bakelite" du nom du tout premier plastique.
Mais les capots sont en polystyrène à base de phénol. Brillants et très blancs, ils ont tendance à s'émousser et s'arrondir sur les bords comme c'est le cas ici.
Il y a donc un contraste entre l'effet mat du pickguard usé et les micros plus blancs et brillants. Sur la photo 2, on peut voir les bords des capots plus brillants.

L'embout sélecteur.
Est également singulier puisqu'on ne le trouve quasiment chez aucun fabricant de pièces détachées (à part le kit accastillage plastique Fender 1954 (référence 0991396000)
Il se présente sous la forme d'un ballon de football américain (d'où son surnom de football tip).
Il est fabriqué en polystyrène comme le reste des plastiques de cette plaque.

La plaque arrière (non vendue dans cette plaque pré-assemblée)
On la mentionne car elle est également singulière par ses petits trous ronds dans lesquels on passe la corde.

L'électronique
Il est quasiment impossible de reproduire à moindre coût l'électronique d'une Fender Straocaster des années 50-60.
Le choix est ici de proposer les micros les plus fidèles possible tout en proposant une électronique "moderne" haut de gamme et dans l'esprit.
On trouvera donc sur ces pickguards des potentiomètres CTS, des condensateurs Orange, des sélecteurs CRL, du fil tissu Gavitt noir/blanc/jaune.

- 3 potentiomètres CTS audio série 450 (série spécialement conçue pour les guitares par CTS)
- Sélecteur trois positions (5 à partir de 1972) CRL fabriqué aux USA.
- Condensateur Orange Drop .047 et 100V. Il sacrifie à l'aspect Vintage mais reste le plus fiable au niveau du son.
- Tissu Gavitt utilisé par Fender sur tous ses modèles Vintage

Les micros sont des "REVIVAL 1954".
Il est toujours compliqué de parler de micros et de la façon dont ils sonnent car ils sont une partie du son mais ne sont pas Le Son !
En effet, plusieurs paramètres sont à prendre en compte et vont influencer le rendu final
- L'instrument et le bois utilisé
- L'électronique.
- Le câble (si souvent négligé hélas !)
- L'ampli
- Le musicien.

Pour ces micros, le bois utilisé sur une Fender Stratocaster en 1954 est le frêne. C'est un bois qui va être assez brillant. A l'époque, il n'y a que des amplis à lampes assez forts et rares sont les personnes qui jouent tranquillement dans leur salon comme aujourd'hui.
C'est la raison pour laquelle les micros Revival 1954 proposent moins d'aigus que leurs successeurs (une moyenne de 3/10 contre 8/10 par exemple sur le modèle Eric Johnson). Le son va donc être moins brillant sur une Strat en aulne qu'en frêne.
Ce qui ne va pas déplaire au guitariste de blues...
Les medium sont assez équilibrés. Environ 4/10
Les basses sont dans la moyenne de 6/10. On les pousse légèrement pour pallier au manque apporter par le frêne.
A signaler que Fender va ajouter à sa gamme de micros les Fat 50's qui sont plus puissants dans les basses, ceci afin de répondre à la demande des guitaristes "modernes" qui jouent sur des petits amplis à lampes et qui manquent justement un peu de ces basses.
Le niveau de sortie est également moindre. La règle est assez simple, plus on avance dans le temps, plus les micros développent du gain.
Autrement dit, les micros vintage vont moins vite saturer que des micros modernes. Impossible de jouer du hard-rock sur des micros vintage. Leur faible niveau de sortie va générer du souffle et quand bien même l'ampli propose des saturations énormes, le signal sera au final assez brouillon.
Inutilse de dire que ces microssont plutôt faits pour les sons clairs et crunch.
Aimants utilisés comme à l'époque, en l'occurrence des Alnico 3.
Moins connus que les Alnico 5, ces aimants sont très appréciés des musiciens professionnels.
On les retrouve d'ailleurs sur le modèle signature Eric Johnson. Et dans nos conversations avec nos clients, certains ne jurent que par eux !
Les micros Alnico 3 proposent un niveau de sortie assez faible mais doux et surtout transparent. Le rendu est donc assez équilibré et peu coloré. Ce qui plaît aux musiciens qui veulent donner de l'expression à leur jeu et qui sont sensibles au rendu. Bref des musiciens exigeants qui font la différence entre jouer aux doigts ou au médiator et qui travaillent le son comme une sculpture...
Bobines fibre.